Moulages

 

Moulages

« La beauté des corps, des fragments d’humains flottant dans le vide ou atterrissant sur une planète inconnue, comme des débris de sculptures antiques qui , après le cataclysme, seraient devenues météorites »

Yves Robillard

« Les corps moulés de Maurice Demers sont beaux, et émouvants en même temps, car ils semblent fragiles. Ils peuvent nous faire penser à des ruines de temples grecs ou à des morceaux d’antiques que l’on aurait trouvés sous les cendres de Pompéi. Vus de face, ils nous présentent l’empreinte de quelqu’un qui a véritablement vécu à un moment donné. Vus de dos, ce sont des rochers, des cavernes, des amalgames de matière laissée à l’état brut ou presque pour symboliser que ces corps, avant tout ou après tout, sont aussi, non seulement traces, mais matière, vie de la matière, matière vive, matière spirituelle. » Yves Robillard (Vie des arts, septembre 1985, p.48).